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E80 - MAMEKAPOTEO ou JE SOUFFRE ET JE DESIRE | Dimensions (HxL) : | 127x85 cm | Style : | Figuratif | Technique : | Acrylique sur toile | Thème : | - | Catégorie : | Peinture | Prix : | 5400 Euros | Année : | 2007 | Desc. : | ETRUSQUE / Toile clouée sur bois cintré / Les peintres antiques grecs ne réservaient pas de place particulière à l’inscription qui exprime le chant, et ne cherchent pas non plus à isoler l’écriture en la séparant du sujet par quelque artifice. Au contraire, la trajectoire de l’inscription décrit une ligne courbe dans l’image pour lui donner plus de dynamisme. Ici la signification de l’écriture, qui se lit du bas vers le haut, sortirait plus des notes de la musique que des paroles, comme si elle faisait un tout avec la cithare. Une écriture peut très bien se lire à l’endroit sur une première ligne, puis à l’envers sur la seconde, ce qui était habituel chez les étrusques. Dans le cas qui nous concerne, l’expression mamekapoteo serait une contraction phonétique de « maomai kai poteo » qui sont les premiers vers d’un poème de Sappho tout à fait caractéristique des chants de la poésie de banquet. Quand à notre musicien, il a, ce me semble, belle allure dans sa robe transparente et son himation. La cithare est aussi assez représentative de ce qui se faisait de mieux en ce temps-là ! Les deux spectateurs du monde animal semblent faire partie du spectacle, tant ils sont subjugués par les performances de notre amoureux ? Vous avez certainement remarqué le Monogramme de Philhelm accroché en balancier au bas de l’instrument de musique ? Sappho : poétesse grecque de l’Antiquité, VII siècle avant J.C. à Mytilène sur l’île de Lesbos. Himation : Drapé plissé et gaufré à l’amidon, qui était porté autour du corps soit symétriquement, soit dissymétriquement sur les bras à la manière d’un châle, ce qui était le cas le plus fréquent, comme ici à même la peau. |
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