Accès rapide : Souvenirs de Guadeloupe Impressions andalouses Itinéraire Spectacles Mes blasons Divers Cuba Metz Intimité "La guerre 14" Fragments Art Nouveau Les péchés capitaux ugly century Art forain
|
 |
| 1916 | | Dimensions (HxL) : | 116x89 cm (50 F) Encadré | | Style : | Figuratif | | Technique : | Collage et Acrylique sur toile | | Thème : | Imagination | | Catégorie : | Peinture | | Prix : | 900 Euros | | Année : | 2006 | | Desc. : | Guillaume Apollinaire s’engage en décembre 1914 ; blessé à la tempe par un éclat d’obus le 17 mars 1916, il meurt de la grippe espagnole le 9 novembre 1918. « Chère femme et chers parents et chers tous Je suis bien blessé. Espérons que ce ne sera rien. Élève bien les enfants, chère Lucie. Léopold t’aidera si je ne m’en sortais pas. J’ai une cuisse broyée et je suis seul dans un trou d’obus. Je pense qu’on viendra bientôt me sortir. Ma dernière pensée va vers vous. » Jean-Louis Gros, Paroles de Poilus. Blessé le 16 avril 1917, il mourut après avoir signé cette lettre envoyée à sa famille par ses camarades. « C’est le moment où il vient d’être étripé avec une baïonnette pleine de graisse d’armes, où il voit sortir du trou de son ventre l’accouchement mortel de ses tripes fumantes qui veulent essayer de vivre hors de lui comme un Dieu séparé, c’est le moment où l’éclat d’obus lui a fracassé la cuisse et que, du milieu de la boue de son corps, il voit jaillir la source lumineuse de son artère fémorale et qu’il sent son esprit glisser dans les mains gluantes de cette fontaine. Brusquement, au milieu de la bataille, voilà son drame particulier. » Jean Giono, Recherche de la pureté. Le soldat Giono n’a jamais quitté les champs de bataille entre entre 1915 et 1918. |
|
|
 |