Philhelm

E77 - VIOL AVORTÉ D’UNE MÉNADE EN FURIE

 Display in english

Accès rapide :
BABYLONIEN
MINOEN
ETRUSQUE
PINACOTHEQUE


E77 - VIOL AVORTÉ D’UNE MÉNADE EN FURIE - Philhelm

E77 - VIOL AVORTÉ D’UNE MÉNADE EN FURIE
Dimensions (HxL) : 140x190 cm
Style : Figuratif
Technique : Acrylique sur toile
Thème : -
Catégorie : Peinture
Prix : 13300 Euros
Année : 2007
Desc. : Puisque le personnage principal est une Ménade, plus qu’une adoratrice, une véritable adepte frénétique de Dionysos, qui était comme tout le monde le sait, le Dieu de la végétation, du vin et de l’extase, rappelons que les Ménades étaient généralement représentées se livrant à des rondes extatiques portantes des robes tourbillonnantes, leurs cheveux ébouriffés retenus le plus souvent par un serpent, sinon par une couronne de lierre. Leurs robes mettaient en relief leur nudité, selon le drapé de l’époque avec des robes d’une finesse extrême soit translucides sinon totalement transparentes, recouverte sur les épaules par une nébride ou peau de bête. Elles sont presque toujours porteuses d’un thyrse ou grand bâton d’argousier avec une pomme de pin ou un bouquet de lierre noué au bout. Une ménade en furie repousse ce qu’on pourrait appeler aujourd’hui un désaxé sexuel. Il porte pour tout vêtement, sur la tête, ce bandage caractéristique décrit par Oribase dans un de ses traités de médecine, et par ailleurs aux chevilles des colliers décoratifs sertis de lanières. Son corps comme son sexe en érection ont étés volontairement amaigris. Le jeune homme de gauche était un pugiliste sur un vase pélikè attique à figures noires. Il avait initialement des bandelettes aux poignets et aux mains. La femme de droite était au départ un satyre ithyphallique barbu, à la manière du peintre Sotadès (vers -460) présent sur un vase d’argile. Il tenait un gourdin dans une main et un vase dans l’autre. Si elle tient un poisson dans sa main gauche, c’est parce que cela correspond à une iconographie récurrente de l’époque. Le monstrueux crabe est celui qui a assailli Héraclès durant le combat contre l’Hydre de Lerne. Il sera écrasé et deviendra carcinos ! Les deux pictogrammes à gauche et au centre haut, sont rigoureusement empruntés à la symbolique étrusque. Quand aux oiseaux et aux chiens, ils font désormais partie presque intégrante du paysage philhelmien, devrons-nous dire, philhellénique ? Quand à la signature Philhelm en écriture étrusque, elle vous est désormais connue. Ménades : Ce sont les nourrices du dieu, les nymphes du mont Nysa, auxquelles Hermès avait confié le divin nourrisson. Les Ménades sont ivres en permanence…elles ne font pas attention à ce qu’elles font : lorsqu’elles deviennent folles, elles n’ont aucune pitié, démembrant les malheureux voyageurs et mangeant leur chair crue, dont Orphée ! Leur mois de prédilection est celui d’Octobre, car c’est celui des vendanges. Oribase : Célèbre médecin grec, attaché à l‘Empereur Julien, vers 325-403, surtout connu pour la reprise des traités de l’ensemble des médecins anciens ! Carcinos : Le signe du cancer dans la Constellation.
Palette
                              

                              

                  

ProportionTaille réelle estimée

E76 - SI VIS PACEM PARA BELLUM E78 - AMOUREUX AUX OISEAUX DU STYMPHALE
 
© Les oeuvres d'Art présentes sur Artabus sont soumises aux dispositions des différentes législations nationales et internationales sur la protection des droits d'auteurs. Toute reproduction ou utilisation des oeuvres de cette galerie est interdite sans autorisation écrite de l'artiste contemporain Philhelm.
[ Infos légales | Qui sommes nous | | Calibrage écran | RSS | chatControl ]