|
 Je peins depuis ma tendre enfance, et malgré mes nombreux diplômes – Fine Arts à l’Université de Towson State dans le Maryland puis Schuler School of Fine Art à Baltimore -, je me considère comme autodidacte. La Seine à Paris, les paysages en Ecosse constituent pour moi une véritable source d’inspiration ; le succès des peintures qui ont découlé de leur observation a par ailleurs été sans précédent, tant dans les galeries américaines, de Baltimore à New York, que canadiennes à Toronto, en passant par les galeries italiennes de Florence.
DECLARATIONS DE L’ARTISTE
Lorsque je suis en train de peindre, il arrive souvent que l’on regarde ce que je suis en train de réaliser et qu’on me dise : « As-tu terminé ? On dirait que oui. » Je me mets alors à rire et continue de peindre. C’est vrai, je ne peux pas m’empêcher de rajouter d’incessantes petites touches de peinture, puis je les retire à l’aide d’un fin couteau ou quoi que ce soit d’autre. Je ne peux pas expliquer pourquoi. Je sais seulement que j’ai appris à lâcher du lest, un peu comme dans une chute libre où l’on peut jouir de sensations fortes sans pour autant les saisir complètement.
J’habite et peins dans le centre de Manhattan pendant la semaine ; j’habite et peins dans Central Park lors des longs weekends. Je suis partagé entre ces deux mondes qui fondent indubitablement mon existence.
Mes peintures sont le reflet d’une dichotomie : entre le réalisme, l’apaisement d’une peinture proche de la photographie, et l’abstraction, la modernité d’une œuvre examinée de près.
|