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| La fracture | | Dimensions (HxL) : | 65x81 cm (25 F) Encadré | | Style : | Figuratif | | Technique : | Technique mixte | | Thème : | Imagination | | Catégorie : | Peinture | | Prix : | 750 Euros | | Année : | 2014 | | Desc. : | « Que veux-tu, j’ai constaté, comme tous mes camarades du reste, que ces deux ans de guerre avaient amené petit à petit, chez la population civile, l’égoïsme et l’indifférence et que nous autres combattants nous étions presque oubliés, aussi quoi de plus naturel que nous-mêmes, nous prenions aussi l’habitude de l’éloignement et que nous retournions au front tranquillement comme si nous ne l’avions jamais quitté ? » Gaston Biron, Paroles de poilus, 14 juin 1916. Blessé le 8 septembre 1916, il mourut de ses blessures le 11 septembre. « Ô injustice et ingratitude humaines ! Tandis que vous vous promenez dans les rues ou les lieux de plaisir de Paris, tandis que, mollement assis dans un bon fauteuil de velours, au coin d’un bon feu, à l’abri de la pluie et scandalisés si un grain de poussière ou une goutte d’eau viennent ternir l’éclat de vos bottines (. . .) vous vous demandez d’un air fâché et dédaigneux : « Qu’est-ce qu’ils font donc ? Pourquoi n’avancent-ils pas ? Si j’étais au feu je ferais cela. . . » Maurice Antoine Martin-Laval, Paroles de Poilus, 22 février 1915. Médecin auxiliaire au 58e RI, il allait ramasser les blessés sur les champs de bataille avec les brancardiers. Il survécut à la guerre. « Et quel égoïsme de dire à son frère : tu mourras pour que je sois heureux ! N’est-ce pas là toute la guerre et ce calcul n’est-il pas le squelette effarant que l’on cache sous les oripeaux d’honneur, de devoir militaire, de sacrifice ? » Henri-Aimé Gauthé, Paroles de Poilus. Soldat de 2e classe, agent de liaison puis téléphoniste. |
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